J’ai appliqué les conseils d’Éric-Emmanuel Schmitt à mon roman. Je l’ai entièrement repris. J’ai poussé mes recherches, affiné mon écriture et aujourd’hui, à peine 15 mois plus tard, il est fini. Mieux, il est édité ! Savoir que mon livre « Le sang du Jasmin », paru aux éditions Jets d’encre, va être lu par des inconnus me rend heureuse.
Quel a été votre parcours ?
J’ai toujours aimé écrire. Petite, je noircissais les pages de mon carnet de santé à tenter de recopier les lettres et les mots que j’y trouvais, sans savoir ce que cela voulait dire. J’étais fascinée par les pleins et les déliés ! Mes parents m’ont souvent répété que je voulais savoir écrire avant même de parler. Plus tard, comme j’étais souvent seule à la maison, l’écriture est devenue ma compagne de jeu. J’ai très rapidement commencé à écrire des petites histoires, je m’inventais des mondes. Écrire, c’est mon oxygène.
Comment avez-vous eu le déclic ?
Quand j’étais enceinte de mon fils, il y a 25 ans, j’avais commencé un roman. Mais, à cette époque, la réalité m’a rattrapée. Entre le travail, mon divorce, mon fils, j’ai enfoui ma passion dans un coin de ma tête. Et puis, l’année dernière, mon fils a quitté la maison, je me suis retrouvée seule. Un jour, en faisant des rangements, j’ai retrouvé ma boite à souvenirs et mes premiers écrits. Cela m’a donné envie de recommencer. Écrire a été une merveilleuse manière de ne pas sombrer dans le fameux « syndrome du nid vide ». Mais, seule, sans aide et sans conseil, je m’essoufflais, je n’y arrivais plus. Les cours en ligne de The Artist Academy sont tombés à point nommé pour me rebooster.
Un truc d’écriture ?
J’applique les conseils d’inspiration donnés par Éric-Emmanuel Schmitt. Avant d’écrire la moindre ligne, j’entreprends de longues marches autour du port de Roanne pendant lesquelles je “rêvasse”. Lors de ces balades, mon texte prend forme. Toute la structure se met en place, ensuite, de retour chez moi, j’arrive assez vite à poser mes lignes.