Comme il le raconte dans son livre en 2006, il se pensait « L’homme invisible ». Et pourtant, 20 ans plus tard, il est devenu un incontournable du cinéma français.
François Berléand a une riche expérience du métier de comédien qu’il explore tous azimuts. Son amplitude de jeu est grande, même si le personnage typiquement ignoble et drôle reste sa marque de fabrique. De comédies en purs films d’action en passant par des thrillers, il ose, surprend et séduit tous les publics.
François Berléand est né à Paris au début des années 50 dans une famille multiculturelle à la fibre théâtrale avérée.
Après avoir fait ses gammes au cours de théâtre de Tania Balachova et assez largement arpenté les planches, il s’attaque au cinéma à la fin des années 70. Il enchaîne les apparitions remarquées dans de nombreux films à succès puis les seconds rôles sous l’égide de réalisateurs de renom comme Louis Malle, Bertrand Tavernier, Jacques Audiard, Claude Berri ou Claude Chabrol.
Deux hommes - comme une famille choisie cette fois - ont été déterminants dans son parcours, le réalisateur Pierre Jolivet et Guillaume Canet.
Avec le 1er, il tourne une quinzaine de longs métrages dont Ma petite entreprise grâce auquel il obtient la reconnaissance du milieu et un César du Meilleur Acteur dans un Second rôle en 2000. Avec le 2nd, il joue puis tourne à deux reprises sous sa direction, notamment un premier rôle dans Mon idole pour lequel il sera nommé pour le César du Meilleur Acteur.
De son impressionnante filmographie, riche et variée, nous avons extrait 9 grands rôles desquels s’inspirer :
Aux côtés de Vincent Lindon, il joue Maxime Nassief, un assureur escroc peu sympathique mais finalement touchant qui se rachète avec brio.
Dans les 3 premiers volets de cette saga d’action explosive et décalée, il est l’inspecteur Tarconi et forme un duo savoureux avec Jason Statham (Frank Martin) qu’il épaule à chaque situation hors de contrôle. Le pari était audacieux et il est réussi, entre complots et courses-poursuites.
Dans cette comédie grinçante et délirante, il est Jean-Louis Broustal, un producteur de génie cynique et manipulateur qui met mal à l’aise et fait rire jaune.
En Guy Bennet, un comique raté reconverti dans l’édition, il est sans scrupule et sans concession, redoutable.
En Rachin appliquant un système répressif sans faille au sein de l’institution, il est magistral car tout simplement odieux.
Dans ce vrai polar à la française tiré d’un roman d’Harlan Coben, il est Eric Levkowitch, un policier divisionnaire sombre et revêche.
Il est Michel Humeau, président d’un puissant groupe industriel à l’égo sur-dimensionné, féroce et désabusé, mis en cause dans une sombre affaire de détournements de fonds et d’abus de confiance.
Incarné par François Berléand, Olivier Morne Duplessis, directeur du Théâtre du Châtelet, homosexuel, anxieux et cynique semble plus vrai que nature.
Dans ce huis-clos sur le thème de la camaraderie et sa résistance face au temps qui passe, il est Philippe, juste et crédible dans ses forces et ses failles.
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