Vous avez songé depuis longtemps à écrire un livre sur vous et avez finalement décidé de vous lancer. Le hic, c’est que vous ne savez pas comment vous y prendre. C’est normal, écrire une autobiographie ne s’improvise pas. Loin d’être chose aisée, écrire une autobiographie est aussi exigeant que l’écriture d’un roman. Vous devez disposer d’un minimum de compétences littéraires. Vous devez également adopter certaines techniques pour mener à bien le récit. Ne vous inquiétez pas, on vous livre tout ce qu’il faudra savoir dans ce qui suit.
Qu’est-ce qu’une autobiographie ?
Une autobiographie est un genre particulier de récit où l’on parle de soi-même, généralement à la première personne du singulier. Le narrateur est donc lui-même le personnage principal. À la différence d’autres romans de science-fiction, tous les personnages mentionnés dans l’autobiographie existent pour de vrai. Les confessions de Jean Jacques Rousseau est une des autobiographies les plus populaires. Essayez de le lire si vous souhaitez vous initier au genre. Attention ! Il ne faut surtout pas confondre l’autobiographie avec la biographie et l’autofiction. La biographie relate la vie d’une autre personne que le narrateur. L’autofiction quant à elle mélange des faits réels et des faits fictionnels sur la vie de l’auteur.
Quel est l’intérêt de parler de soi ?
Différentes raisons peuvent pousser une personne à vouloir écrire sur soi-même. Certaines personnes sont pourtant réticentes à l’idée de le faire, pensant qu’il s’agit d’une démarche trop prétentieuse. Toutefois, écrire une autobiographie peut être avantageux de plusieurs façons aussi bien pour le narrateur que pour l’auteur. Un partage d’expérience permet par exemple :
- De parler d’une situation méconnue et/ou de la dénoncer ;
- D’aider les personnes qui traversent les mêmes problèmes ;
- D’amener les lecteurs à réfléchir ;
- Etc.
Du point de vue du narrateur, une autobiographie lui permet de mieux se connaître et se comprendre. Cela peut également l’aider à dépasser les pertes, les regrets, les douleurs, ou rendre hommage à des personnes importantes de la vie de l’auteur. En somme, l’intérêt est multiple quand il s’agit d’écrire une autobiographie. Mais venons-en concrètement au fait, comment faire pour écrire son autobiographie ?


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Comment raconter sa vie dans l’autobiographie ?
Vous savez déjà tout ce qu’il faut connaître quand il s’agit d’écrire une autobiographie, mais vous vous demandez ce qu’il faut concrètement faire pour débuter. On vous donne ces quelques conseils pour bien débuter votre récit.
La préparation
Pour éviter d’avoir affaire au syndrome de la plage blanche, mieux vaut bien se préparer. Ainsi, demandez-vous :
- Pourquoi voulez-vous partager aux lecteurs votre histoire ?
- Sur quelle période de votre vie souhaitez-vous écrire ?
- Quel est le message que vous souhaitez véhiculer ?
- Que voulez-vous que les lecteurs retiennent après avoir lu votre livre ?
En effet, vous ne pourrez bien débuter votre récit que si vous savez préalablement dans quelle direction vous allez. Il serait également intéressant de fixer une date butoir, même approximative de la publication du livre. Le risque est en effet que vous laissiez traîner le projet pendant trop longtemps, et que vous finissiez tout simplement par abandonner. Une fois que vous avez obtenu les réponses à toutes ces questions, vous pouvez maintenant commencer à approfondir.
Identifier le fil rouge de l’histoire
C’est vrai, une fois que vous avez décidé de vous lancer, écrire sur votre vie paraît tout à coup chose ardue. En effet, il va falloir que vous trouviez le fil rouge de l’histoire, en vous basant sur la partie de votre vie que vous souhaitez partager aux lecteurs. Par la suite, vous pourrez vous y prendre en racontant l’histoire par ordre chronologique, c’est généralement le plus simple. N’oubliez cependant pas le fil directeur pour établir une cohérence. C’est généralement celui qui résumera votre témoignage, et qui va irriguer tout le texte. Si vous êtes coincé et ne savez pas par où commencer, vous pourrez également procéder en listant des anecdotes marquantes que vous souhaitez partager. Vous réorganiserez par la suite. Il peut aussi être intéressant de faire un plan de l’autobiographie que vous allez tenir afin de garder la cohérence.
Choisir le style d’écriture
Pour décrire le récit, vous pouvez choisir entre la première et la troisième personne du singulier. Bien que le ‘’je’’ puisse sembler égocentrique, il est plus naturel ce qui donne plus de facilités à écrire. Quant au ‘’il’’ et ‘’elle’’, ils permettent au lecteur de s’identifier facilement à vous et de plonger dans l’histoire. Le risque est de mettre la distance entre vous et votre texte, ce qui lui fait perdre en puissance. En tout cas, il suffira de choisir le style avec lequel vous êtes le plus à l’aise, tout en prenant en compte votre lectorat. Par exemple, si vous parlez de sujets plutôt techniques, évitez de mettre trop de jargon. Aussi, certains détails peuvent sembler importants pour vous, mais moins passionnants pour les lecteurs. Enfin, travaillez sur la fluidité pour ne pas faire en sorte que le récit ne soit qu’une suite d’anecdotes.
Regrouper toutes les informations
Afin de pouvoir raconter au mieux les évènements, vous pouvez faire quelques investigations en allant interroger les personnes concernées. Cela permettra de confronter votre point de vue au leur, mais aussi d’éclaircir certains souvenirs. N’hésitez pas à consulter vos archives personnelles : albums photos ou journaux intimes, pour que vous puissiez replonger dans l’état d’esprit de l’époque. Concernant les personnages que vous allez mentionner, obtenez si possible leur accord et faites-leur relire les passages dans lesquels ils apparaissent afin d’éviter tout problème juridique.
Laisser parler votre inspiration
Une fois que vous avez votre fil rouge et que les idées fourmillent dans votre tête, laissez parler votre inspiration. Continuez d’écrire, peu importe l’ordre que vous suivez. Le moment venu, vous pourrez les reclasser de manière logique, cohérente et harmonieuse. Il est donc préférable de vous laisser aller sans trop de censure pour commencer la rédaction. À la fin, effectuez une relecture autant de fois que nécessaire pour ne laisser passer aucune faute. Faites-vous également relire par une tierce personne, un nouveau regard pourrait vous permettre de voir le texte d’une autre façon.